La certification des comptes représente un véritable label de confiance pour les partenaires, les clients et investisseurs des entreprises. Même si l’on se trouve sous les seuils d’obligation légale de nomination d’un commissaire aux comptes, il est vivement conseillé de nommer un commissaire aux comptes quand l’entreprise envisage de faire rentrer des investisseurs dans son capital ou quand certains actionnaires ou associés ne participent pas à l’activité.
Certaines entités font appel à leur commissaire aux comptes pour effectuer des prestations ponctuelles.
Enfin, les commissaires aux comptes peuvent se voir confier des missions en tant que commissaires aux apports ou lors de la fusion ou de la transformation d’une entité. Leur champ d’intervention est donc très large.
Désigné par l’assemblée générale ordinaire, le commissaire aux comptes est nommé pour six exercices et sa mission s’exerce tout au long de ce mandat. La lettre de mission précise l’étendue de sa mission et les responsabilités de la direction au regard de la préparation des comptes et de la communication au commissaire aux comptes de certaines informations prévues par la loi. Le commissaire aux comptes instaure un dialogue régulier avec les dirigeants de l’entreprise et peut demander des informations ou des documents complémentaires (livres, documents comptables, registres des procès-verbaux…). Il peut également être amené à interroger tous les tiers en relation avec votre entreprise. Il doit, par ailleurs, être convoqué à toutes les assemblées générales et réunions du conseil d’administration ou du directoire et du conseil de surveillance qui examinent ou arrêtent des comptes annuels ou intermédiaires.